Les différents éléments qui constitueront la future bague : pierre, ceinture, corps de bague, batage et griffes.
Les griffes sont soudées au batage. Ce dernier sera ajouré par la suite.
Le corps de bague est ouvert de la dimension du batage. Ce dernier viendra ensuite s’encastrer dans cette ouverture avant d’être soudé.
La ceinture, partie de la bague qui vient se loger juste sous la pierre afin de la soutenir. Ici, on voit le début des encranements (un terme assez spécifique à la bijouterie) dans lesquels viendront se loger les six griffes.
Une fois tous les éléments métalliques soudés ensemble, la pierre est posée sur la ceinture, et les griffes sont rabattues puis raccourcies. Par la suite, ces griffes seront mises en forme à la lime pour leur donner leur aspect final.
Ici, on voit bien la ceinture qui vient juste au dessous du feuilletis (la partie la plus large) de la pierre. Sauf cas particulier, l’absence de ceinture sur une bague doit amener à s’interroger sur la solidité de la bague. Bien entendu, comme toute règle, il y a des exceptions.
Les griffes sont mises en forme, la bague est polie et prête à rejoindre son écrin pour être offerte à sa future propriétaire!
Les chutes d’argent qui seront fondues pour faire un nouveau lingot.
Le lingot, avant laminage.
Le lingot en cours de laminage, avec la belle tourmaline verte qui viendra l’orner une fois finie.
Laminage des extrémités du lingot, afin de former le futur plateau de cette chevalière.
La chevalière mise en forme.
L’emplacement de la pierre préparé. Il ne reste plus qu’à fabriquer les griffes en or et sertir.
Petit lingotin d’or, qui deviendra un fil
Oui, ce long fil est le petit lingot vu précédemment!
Les griffes soudées au corps, et la pierre sertie! Un dernier coup de polissage, et elle va retrouver son propriétaire!