Pour paraphraser un trio d’humoristes bien connu : Bon ben le mauvais bijou, euh… y’a du métal précieux, y’a des pierres, mais c’est un mauvais bijou… Le bon bijou, ben euh… y’a du métal, y’a des pierres, mais bon, c’est un bon bijou quoi…
Plus sérieusement, j’estime qu’il y a environ ¾ (voire 85%) des bijoux du marché qui sont de qualité moindre ou inférieure. Attention, j’entends par la qu’ils sont de qualité médiocre, moyenne, mais ça ne veux pas forcément dire qu’ils sont de mauvaise qualité pour autant. (Je ne parle ici que de qualité structurelle, et non pas de qualité du travail de l’artisan ni de considérations esthétiques (mais ça à son importance et ça pourrait faire l’objet d’articles à venir…)).
Et c’est bien dommage, car la majorité des gens ne sont pas au courant qu’il existe deux méthodes de fabrication différentes, l’une qui favorise grandement la qualité structurelle du métal, tandis que l’autre va avoir tendance à donner une structure plus fragile au bijou.
Et mine de rien, c’est un point non négligeable lorsque l’on souhaite se procurer un bijou qui portera une signification forte, comme une bague de fiançailles, des alliances, une bague d’anniversaire de mariage, ou tout autre bijou hautement symbolique. Pour ce type de bijou, il me semble qu’on préfère avoir un objet durable, qui traverse le temps et les épreuves, plutôt qu’un objet qui va se casser à la moindre anicroche, ou qui va être usé en quelques années.
Ces deux méthodes différentes, c’est soit l’utilisation de métal forgé, soit l’utilisation de métal moulé.
Contrairement aux idées reçues, la question du prix n’a (presque) rien à voir avec la qualification de bijouterie ou de joaillerie.
En réalité, très peu de gens savent quel est le critère déterminant pour distinguer la bijouterie et la joaillerie, et certains vendeurs n’aident pas à s’y retrouver en utilisant régulièrement un mot pour l’autre…
Et pourtant, ce point a son importance lorsque l’on souhaite demander précisément une pièce en métaux précieux à son artisan bijoutier-joailler.
Vous ne vous êtes jamais demandé comment votre père ou votre meilleur ami à choisi la pierre de sa bague de fiançailles ?
Selon toute probabilité, il aura soit eu la chance de récupérer une bague de famille, et dans ce cas il n’aura pas vraiment choisi, soit il sera allé choisir sa bague dans un magasin, et il aura pris ce que le vendeur lui proposait. Plus rarement, il aura fait faire la bague sur mesure.
Quoi qu’il en soit, dans les deux derniers cas, il aura eu besoin de choisir la forme de la pierre de la bague, et si vous êtes dans cette démarche d’engagement aussi, il va vous falloir faire de même (ou alors vous prenez au hasard, mais c’est moins recommandé…).
Et comme pour le choix du métal (voire encore plus que pour le métal), le choix de la forme de la pierre est crucial pour faire LA bague qui conviendra parfaitement à votre douce !
Mais il faut se rendre à l’évidence, il y a quand même un choix assez large de formes de pierres, et ce n’est pas comme si les hommes avaient l’habitude de porter des bijoux, et encore moins avec des pierres (malheureusement) !
Je vais donc vous présenter les différente formes de pierre les plus répandues, et vous donner deux-trois pistes pour faire votre choix !
75% de mes clients qui veulent un métal blanc me demandent : « Je choisis quoi entre le platine et l’or blanc ? »
Il est vrai que, quelle que soit la couleur qu’on souhaite, choisir le métal que l’on souhaite pour une bague est fondamental, et d’autant plus quand c’est une bague de fiançailles !
La bague qui dit « j’ai envie de tenter l’aventure avec toi », on n’a pas tellement envie de prendre n’importe quoi…
Je me souviens quand j’ai fait moi-même ma demande, m’être bien creusé les méninges : « attends, alors, elle voulait telle pierre, du coup, l’or rose, ce serait pas mal, mais en même temps, elle m’a dit qu’elle avait une préférence pour le blanc… mais du coup, l’or blanc faut le faire re-rhodier régulièrement… ». Et encore, je suis du métier !